Espionnage de
Stéphane Lhomme
par EDF et les RG

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Vidéo France3

Aucune nouvelle de la plainte déposée le
20 décembre 2010 : le Parquet de Bordeaux
enterre la vérité et protège les puissants…


 

- Articles du Canard enchaîné :

8 avril 2009 : "EDF avait plus d'une opération d'espionnage au compteur"
+ "Des atomes crochus pour traquer les antinucléaires"

14 octobre 2009 : "L'EPR contre les droits de (Stéphane) Lhomme"

10 novembre 2010 : "Des électriciens un peu trop au courant"

 

- Article du Point :

23 avril 2009 : "EDF, le pirate et les officines
Comment la boite e-mail de Stéphane Lhomme a été espionnée par EDF grâce à une complicité chez Orange.
Pour mémoire, EDF est une société de prodution d'électricité, pas une annexe de la police politique...

 



Chronologie de l'affaire

 

24 novembre 2003 : Stéphane Lhomme révèle par communiqué être entré en possession d'un Document Confidentiel défense, issu d'EDF, qui reconnaît que le réacteur nucléaire EPR n'est pas conçu pour résister à un crash d'avion de ligne. Les agences de presse (AFP, Reuters) et des journaux (Le Figaro, Libération) publient des articles sur cette affaire.

 

25 novembre 2003 : Le Figaro ("Un document «secret défense» dévoilé : le futur réacteur EPR vulnérable aux chutes d'avions") et Libération ("Les écologistes attaquent EDF avec ses propres documents") couvrent l'affaire.

 

25 novembre 2003 : Patrick Ollier, à l'époque président (UMP) de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale, demande l'ouverture d'une "enquête administrative" pour déterminer comment Stéphane Lhomme a pu se procurer ce document confidentiel défense (Dépêche AFP).

 

16 novembre 2004 : sur le plateau de l'émission de France 3 "France Europe express", animée par Christine Okrent. Face à Mme Lauvergeon (PDG d'Areva), Stéphane Lhomme brandit le fameux document confidentiel défense et en lit des extraits...

 

16 mai 2006 : mandatée par le parquet de Paris, section antiterroriste, la Direction de la surveillance du territoire (DST, aujourd'hui DCRI) fait irruption chez Stéphane Lhomme, lequel est aussitôt placé en garde à vue. Il est "questionné" quinze heures d'affilée, son appartement fouillé de fond en comble, ses ordinateurs et téléphone confisqués. Une copie du fameux document est saisie. Cf AFP, Reuters, ATS, Le Monde.fr, Le Figaro, Le Figaro (2), Libération.fr, etc

 

17 mai 2006 : en signe de protestation, des parlementaires et des associations décident de mettre en ligne le Document confidentiel défense. (Cf Libération, 18 mai 2006 : "Libéré, Stéphane Lhomme contre-attaque")

 

25 mars 2008 : près de deux ans plus tard, Stéphane Lhomme est à nouveau placé en garde à vue et "questionné" pendant près de 10 heures. Poursuivi pour "Compromission du secret de la défense nationale", Stéphane Lhomme est sous la menace de 5 ans de prison et de 75 000 euros d'amende. Articles : Agence France Presse, Reuters, Nouvelobs, Rue89, 20minutes, L'Express, etc.

 

8 avril 2009 : le Canard enchaîné publie deux articles qui révèlent que Stéphane Lhomme n'a pas seulement été espionné par la DST ou les renseignements généraux, mais aussi par EDF : "EDF et les RG de Bordeaux ont travaillé main dans la main à la surveillance de Stéphane Lhomme" et "Dès 2006, EDF avait placé sous surveillance le très remuant militant antinucléaire Stéphane Lhomme. C'est l'entreprise suisse Securewyse qui, durant plusieurs mois, avait assuré cette mission (…) Pourquoi cette insatiable curiosité ? Parce que Lhomme avait réussi à se procurer un rapport classé « Confidentiel défense » consacré à l'EPR". Autres articles : 20minutes ; LeJDD ; LyonCapitale ; etc.

 

10 avril 2009 : par communiqué, la direction d'EDF annonce "découvrir" que ses services ont passé un contrat "de veille" avec la société Securewyse, et que ce contrat est immédiatement résilié. On peut alors estimer que Securewyse sert de bouc-émissaire pour EDF qui se défausse de ses responsabilités. Article : Le JDD

 

23 avril 2009 : Le magazine Le Point apporte des éléments nouveaux concernant les méthodes d'EDF : "La boîte mail de Stéphane Lhomme aurait été espionnée grâce à un contact chez Wanadoo".

 

Fin 2009 - Début 2010 : Stéphane Lhomme est subitement évincé du Réseau Sortir du nucléaire par l'intermédiaire d'une curieuse cabale non expliquée à ce jour... (cf http://reseau.democratie.free.fr )

 

20 décembre 2010 : suite à sa plainte en justice, Stéphane Lhomme est entendu par les gendarmes mandatés par le Parquet de Bordeaux. Et depuis, le Parquet dort, dort, dort... 

A suivre...